En milieu urbain, les terrasses sont des espaces recherchés, contribuant à la valorisation des appartements. Leur rareté, particulièrement dans les centres-villes anciens, peut faire nettement grimper les prix, parfois au-delà de toute raison. Avoir une jolie terrasse dans un centre-ville est un rêve pour beaucoup de citadins à la recherche d’un petit espace vert bien à eux, mais ils doivent veiller à ne pas surpayer le bien qu’il convoite pour autant.
La terrasse, un bel argument de vente
L’acquisition d’une maison avec jardin n’étant pas possible dans les grandes villes, les appartements dotés d’une terrasse constituent d’agréable substituts pour citadins épris de “nature”. Ils peuvent facilement s’enticher d’une jolie terrasse, pour peu qu’elle dispose d’une bonne exposition, d’absence de vis-à-vis ou d’une jolie vue. Lorsque tous ces facteurs sont réunis, ils peuvent vite considérer qu’on leur présente un bien rare, justifiant un prix élevé. Certains coups de cœur peuvent coûter cher, et l’acquéreur doit toujours s’assurer que le prix demandé est bien justifié.
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Comment calculer le prix d’une terrasse ?
C’est une question bien difficile et sujette à caution. Même si une terrasse constitue un élément de valorisation important, l’acheteur doit garder la tête froide et éviter de surpayer le bien qu’il convoite. La surface d’une terrasse n’entre pas dans le calcul de la surface habitable. Mais, comme il n’existe pas de règles pour évaluer sa valeur réelle, certains professionnels appliquent le même prix au m² que celui de l’appartement, auquel ils appliquent un coefficient de pondération, établi en fonction de l’étage où se situe la terrasse. Se limiter à ce strict calcul paraît aléatoire, d’autres éléments plus subjectifs peuvent intervenir dans cette évaluation, comme l’orientation, l’absence de nuisance sonore ou de vis-à-vis. Comme pour tous les biens atypiques, le prix d’un appartement doté d’une terrasse reste difficile à définir, car les biens de référence sont peu nombreux.
« L’acheteur doit garder la tête froide et éviter de surpayer le bien qu’il convoite »
Terrasse, balcon, tout est question de vocabulaire
Certains propriétaires ont vite fait de faire entrer le moindre balcon dans la catégorie très enviée des terrasses. Pourtant, il existe une différence entre les deux qui ne tient pas à la surface, tel que cela est souvent présenté, un grand balcon pouvant dépasser 15m2, alors qu’une petite terrasse peut n’en afficher que 5. La différence entre les deux tient à l’architecture même de l’immeuble : un balcon est un élément posé en aplomb de la façade, alors qu’une terrasse prend place sur une partie du toit de l’appartement de l’étage inférieur. C’est pour cela que les terrasses sont souvent l’apanage des appartements du dernier étage, bien que d’autres configurations, liées à des transformations ou des changements d’affectation des immeubles, soient également possibles.
« Un grand balcon pouvant dépasser 15m2, alors qu’une petite terrasse peut n’en afficher que 5 »
Les grands balcons peuvent-ils se substituer à une terrasse ?
Le seul mot “terrasse” inséré à une annonce a le pouvoir d’attirer un grand nombre d’acquéreurs. Ceux-ci peuvent être déçus lorsqu’ils se déplacent pour visiter l’appartement en s’apercevant que la belle terrasse décrite dans l’annonce n’est en fait qu’un modeste balcon, dont l’étroitesse ne permet même pas d’installer une petite table et deux chaises. Si agréable soit-il, un balcon ne remplacera jamais une terrasse, qui, elle, peut se transformer en une vraie pièce supplémentaire dès l’arrivée des beaux jours, et il n’aura jamais la même valeur marchande.
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