Au moment d’apposer sa signature et d’acheter officiellement un terrain pour y construire sa nouvelle maison, il convient de s’interroger sur toutes les conséquences de cette acquisition. Puisque cet espace représente un coût, l’acheteur doit longuement réfléchir en amont de sa décision. En effet, bien avant de commencer les fondations de la maison, d’autres dépenses peuvent venir alourdir la note.
Analyser le territoire d’implantation
Pour commencer, avant même de craquer pour un terrain qui semble avoir tous les atouts pour vous séduire, renseignez-vous sur les règles d’urbanisme qui s’appliquent. Elles peuvent vous imposer des contraintes particulièrement lourdes – et donc des mauvaises surprises – en termes de construction.
Dans un tout autre esprit, nous vous recommandons aussi de prendre la température au niveau du quartier. En effet, même s’il reste très difficile de se projeter à ce stade, vous allez être amené à vivre ici ; vous devez logiquement vous sentir à votre aise, bien desservi par les transports dont vous avez besoin et les commodités utiles à votre quotidien.
Connaître la nature du sol
Selon la composition du sol (argile, calcaire, humidité importante, remblais, etc.), il peut être nécessaire de mettre en place des fondations spécifiques, qui peuvent naturellement augmenter le budget consacré à la construction. À titre d’exemple, certaines espèces végétales doivent particulièrement attirer votre attention : en présence de saules, on se situe généralement dans un environnement humide.
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Au moindre doute, demandez une étude de terrain réalisée par un géomètre. Elle vous aidera à identifier tous les risques, pour connaître les précautions à prendre et lancer une construction durable.
Viabiliser ou reconnecter l’existant ?
Selon les cas, on peut acheter un terrain déjà viable, raccordé à l’eau, l’électricité, le gaz et l’assainissement. L’investissement sera plus important au départ, mais cela permettra d’engager plus rapidement la phase « concrète » des travaux.
Dans les zones plus retirées, on trouve aussi des terrains qui ne sont pas reliés à tous ces réseaux. La viabilisation méritera d’être anticipée, car son coût varie fortement en fonction de la complexité du terrain et des éventuelles contraintes.
« La viabilisation méritera d’être anticipée, car son coût varie fortement en fonction de la complexité du terrain. »
En dehors de ces réseaux essentiels, il faut aussi anticiper la connexion Internet : aujourd’hui, par exemple, beaucoup de personnes considèrent l’accès à la fibre comme un critère de choix… Mais cela n’est pas encore possible partout.
Réfléchir aux orientations possibles
Il n’est pas trop tôt, au moment de l’achat du terrain, pour demander l’expertise d’un architecte. Dans le but de vivre au sein d’une maison passive, moderne et propice au bien-être, vous souhaitez certainement laisser un maximum de place à la lumière naturelle.
Pour cela, il faut anticiper avant même d’acheter le terrain l’orientation possible de la maison, établir des premiers plans et s’assurer de leur faisabilité. Il peut être par exemple conseillé de couper des arbres pour laisser passer davantage les rayons du soleil – mais il faut savoir si les arbres en cause sont bien sur votre espace, et si vous disposez bien de la liberté de les abattre.
Vous l’aurez compris, l’achat d’un terrain ne doit jamais s’improviser. Si vous vous posez beaucoup de questions dès cette phase, faites-vous accompagner par des professionnels de la construction pour éviter toutes les erreurs.
est-ce que ça vaut au Luxembourg ?? [EV1]