Parmi les éléments les plus déterminants dans un processus de vente immobilière, le prix figure naturellement comme une priorité — autant pour l’acheteur que pour le vendeur. En ce sens, évaluer le prix de son bien immobilier nécessite un travail minutieux de réflexion, de comparaison et même d’anticipation. Comment définir un tarif assez haut pour tirer profit de la cession, sans pour autant freiner les acheteurs ? Conseils et astuces.
Étudier le marché et trouver des biens similaires
Les prix de l’immobilier diffèrent selon les villes, et même les quartiers. Pour comparer entre elles des annonces similaires, resserrez autant que possible votre recherche sur une zone géographique restreinte (ou sur des secteurs semblables).
Par la suite, visualisez des biens proches du vôtre, tant en termes de superficie que d’année de construction ou d’état global. Essayez de confronter tous les biens entre eux, de voir ce qui peut ramener le prix à la hausse ou, à l’inverse, le faire baisser. En baignant quelque temps dans les annonces immobilières concurrentes, vous aurez logiquement une idée plus précise du prix que vous pouvez pratiquer dans l’espoir de vendre.
« Essayez de confronter tous les biens entre eux, de voir ce qui peut ramener le prix à la hausse ou, à l’inverse, le faire baisser. »
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Mobiliser tous les critères qui influent sur la valeur
De nombreuses caractéristiques impactent la valeur du bien immobilier. C’est naturellement le cas de l’adresse et de l’emplacement. Toutes les villes ne sont pas aussi prisées et, dans une même commune, certains quartiers vont générer plus d’intérêt que d’autres. À titre d’exemple, si vous vivez à proximité de tous les services et des transports en commun, il s’agit clairement d’un atout. À l’inverse, si vous vendez une maison plus retirée mais « au calme », cela peut vous profiter d’une autre manière. En revanche, les rues bruyantes, fêtardes ou mal réputées suscitent moins d’engouement et obligent généralement à voir ses ambitions de vente à la baisse.
Par la suite, une fois que vous avez bien étudié l’environnement du bien, penchez-vous sur ses caractéristiques propres. Tous les détails peuvent influer sur le prix : un appartement entièrement remis à neuf vaudra plus cher qu’un habitat sur lequel des travaux doivent être réalisés. Une cuisine fraîchement équipée augmentera le prix, alors qu’une salle de bain vieillissante pourra le faire diminuer. D’autres critères, apparus plus récemment, méritent aussi d’être pris en compte : les consommations énergétiques, la qualité de l’isolation thermique et sonore, mais aussi la liaison Internet (raccordement à la fibre).
« Tous les détails peuvent influer sur le prix : un appartement entièrement remis à neuf vaudra plus cher qu’un habitat sur lequel des travaux doivent être réalisés. »
Savoir rester objectif
Pour évaluer le prix de votre maison ou appartement, vous devez uniquement mobiliser des critères objectifs. À aucun moment, il n’est possible de reporter sur le prix vos liens affectifs avec ce bien. Une démarche généralement très difficile, notamment lorsque l’on habite les lieux depuis de nombreuses années… Et qu’on a consacré beaucoup d’argent, de temps et d’énergie à son entretien !
Aussi, puisque ce travail mérite une réflexion complète et détachée, nous vous recommandons de demander une estimation en agence immobilière. Souvent gratuite, cette démarche vous permet d’obtenir une idée plus précise du tarif que vous pouvez vous permettre d’apposer sur votre annonce. Par la suite, libre à vous de conclure la vente entre particuliers ou de passer par une agence. Toutefois, gardez en tête que pour une vente immobilière, beaucoup de contraintes administratives s’imposent — et l’aide d’un expert n’est généralement pas superflue !
